Avec un digitaliseur Cyberware dans notre laboratoire, nous avons réalisé un très grand nombre d'acquisitions de bases de donnée de visage, deux ou trois centaines au moins. Outre les applications de formation et de recherche qui pouvaient en résulter, nous avions conscience que cette transformation numérique du modèle réel conduisait à un autre espace de représentation possible. La digitalisation "brut" pouvait non seulement conduire à un visage 3D ressemblant, mais pouvait également offrir un support aux infinies variations de la manipulation numérique, ouvrant clairement un nouvel espace pictural.. Nous en avons esquissé des réalisations avec quelques portraits utilisant la base de donnée statique. Les visages sont en rotation, ce qui accentue le caractère volumique, seules quelques modifications de matière et de couleurs lui confère une sorte de concentration distante. En particulier nous avons introduit une matière fibreuse, sorte de cocon autour du visage, qui n'est autre que la même base de donnée élargie et modélisée en fibres plus ou moins texturées. Il est évident qu'avec le relief, le temps réel et un logiciel toujours plus performant, le portrait peut trouver une nouvelle modernité, et pourquoi pas, figurer en bonne place sur les nouveaux supports écran à l'égal des tableaux, comme d'ailleurs toute autre image numérique.
Amitabha. avec un groupe de symétrie
Vincent plonge dans l'informatique
